Comment fixer un WC suspendu sur des plaques de plâtre
Article mis à jour le 24 mai 2020
De nos jours, dans la quasi totalité des constructions on utilise des plaques de plâtre ou panneaux de plaques de plâtre pour les cloisons.
Cette méthode est rapide et efficace compte tenu de la facilité des passages de gaines électriques, ainsi que la facilité des finitions, rien a voir avec les cloisons autrefois montés en briques et enduites des deux cotés avec du plâtre traditionnel.
Bref… une grande avancé a été faite en ce sens, a tel point que de nous jour il y a de moins en moins de demande de main d’oeuvre alors que la population augmente, mais ça c’est un autre débat.
Pour revenir au sujet initial, je voulais dire que l’utilisation des plaques de plâtre ne favorise pas la fixation de certains composants, meubles suspendus, lavabos, mais aussi les bâtis-supports pour WC ou bidet suspendu.
Certains diront que les colonnes de maintien existent pour supporter les lavabos, et que les bâtis-supports existent aussi en modele auto-portant et que ce modèles auto-portants, doivent être solidement fixés au sol et dans ce cas n’as presque pas besoin d’être fixé au mur.
Oui,en ce qui concerne les colonnes de lavabo, mais pour les bâtis-supports c’est uns autre paire de manche.
Imaginez que le sol existant n’offre pas la stabilité nécessaire a la bonne tenue du bâtis-support, il ne reste plus que le fixer solidement au mur en partie supérieur ce qui est impossible quand le bâtis-support est posé devant une cloison.
Fixer le modèle autoportant au sol
Dans l’image suivante, j’avais une chape, mais comme on peut le constater la chape s’arrête contre la cloison ce qui ne permets pas d’assurer un maintien correct des fixations, la chape s’effrite car on est contre le mur.
On ne le vois pas bien sur l’image mais la cloison derrière le bâtis-support est en réalité une porte coulissante, d’ou l’obligation de fixer solidement le battis-support au sol.
Etant donné qu’il n’existait pas de dalle béton (immeuble haussmannien avec planchers en briques et plâtre), dans ce cas la seule solution est de casser au sol et sceller les fixations.
Comme on peut le constater, dans certains cas il arrive que les solutions soient limités, alors parfois il faut improviser et on arrive a avoir des bons résultats bien souvent grâce a la qualité des bâtis-support allemands qui restent incontournables.
Plancher sans résistance suffisante
J’ajoute ici des images d’un cas de figure ou la fixation tombe vraiment au bords du plancher sur la rupture thermique en périphérie a cet endroit le plancher en dur, ne fait que quelque centimètres d’épaisseur et ne permets pas la fixation correcte du bâtis-support, j’ai plié une tige fileté de manière a pouvoir fixer le bâtis-support sans risque d’arrachement.
Fixation en partie supérieur
Certains diront que si le bâtis-support est auto-portant, il n’a quasiment pas besoin d’être fixé en haut, néanmoins le fabricant fourni toujours les fixations hautes, même si le bâti-support est conçu pour supporter la charge sur les pieds, la fixation haute est indispensable, même si cette fixation n’est pas d’excellente qualité.
Pour ma part, sur cloisons ou doublages en plaques de plâtre, je pose toujours une traverse en bois que je fixe et je colle sur la plaque de plâtre.
Exemple sur une cloison, je prends soin de fixer le bois directement sur les montants de la cloison.
Sur ces bâtis-support, j’ai posé des cuvettes a 500€ qui étaient très longues, j’imagine le poids exercé sur les bâtis quand une personne de 100k est assise dessus.
Biens que certains collègues vont dire que je suis fou, parce que je prends toutes ces précautions, moi je répondrais que j’ai jamais eu de soucis avec mes montages et que je voudrais bien que ça continue comme ça.
