Les chaudières a condensation
Une chaudière est pour l’essentiel composée d’un échangeur de chaleur et d’un brûleur :
Les produits de combustion (les gaz brûlés) cèdent leur énergie calorifique au fluide calo-porteur essentiellement par conduction. Le but pour une chaudière est d’assurer la combustion totale du combustible et d’avoir une surface d’échange performante pour assurer le meilleur rendement possible.
Anciens types de chaudières
Il existe aujourd’hui plusieurs types de chaudières en fonctionnement plus performantes les unes que les autres.
Les chaudières classiques installées depuis plus de trente ans et qui offrent un rendement (énergie/production de chaleur) compris entre 80% et 90%.
Viennent ensuite les chaudières à basse température, optimisés qui peuvent obtenir un rendement de l’ordre de 90 a 95% grâce aux brûleurs modulants qui réalisent la combustion de manière adaptée à la demande réelle de chaleur. Ces chaudières, dites « basse température », bénéficient d’un crédit d’impôt.
Les chaudières a condensation
Il consiste à récupérer la chaleur de condensation de l’eau contenue dans les fumées rejetées par les produits de combustion du gaz. Pour cela, on amène les fumées à une température inférieure à la température de condensation de l’eau.
Cette technologie est apparue dans les années 80, elle s’est beaucoup améliorée et permet aujourd’hui d’offrir un rendement de 10 à 15% supérieur à celui d’une chaudière classique.
On peut atteindre des rendements de l’ordre de 110 % . Outre cet aspect économie d’énergie, les chaudières à condensation, parce qu’elles rejettent moins de CO2 dans l’atmosphère, font l’objet de mesures très incitatives.
Le crédit d’impôts:
Ainsi, la loi de finances 2005 (réévaluée à la hausse en 2006) autorise-t-elle un crédit d’impôt égal à 25% du coût de l’équipement et de son installation dans une résidence principale construite depuis plus de 2 ans.
Ce crédit est porté à 40% dans le cas d’une installation dans une habitation achevée avant le 1er janvier 1977 lorsqu’elle est réalisée, au plus tard, le 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de l’acquisition.
Le but de l’installation de chauffage est de compenser les déperditions de chaleur pour maintenir la température intérieure constante.
Il faut donc dimensionner au plus juste le choix de la chaudière afin de limiter la consommation d’énergie (perte à l’arrêt proportionnelle à sa puissance nominale), d’optimiser le coût d’investissement et de réduire la production de substances toxiques comme les oxydes d’azote (NOX) et les imbrûlés.
En effet, le rendement est optimal lorsque la chaudière fonctionne au maximum. C’est d’ailleurs ce qui pose problème dans les bâtiments anciens. Il y a trente ans, on a installé des chaudières dimensionnées pour répondre aux besoins de bâtiments mal isolés. Depuis, ces bâtiments ont été rénovés pour pallier les déperditions de chaleur et les chaudières ne fonctionnent pas à plein régime.
De nouveaux besoins peuvent nécessiter la refonte complète de la chaufferie, c’est ce qui arrive lorsque, par exemple, on met en place une production d’eau chaude centralisée ou lorsque l’on modifie le bâtiment (isolation des murs, remplacement des menuiseries…). Des apports internes peuvent également jouer comme des équipements bureautiques.
Que choisir : condensation ou haut rendement ?
Pour une rénovation ou pour du neuf, il est préférable d’opter pour une chaudière à condensation, ces dernières ont un coût certes plus élevé (de l’ordre de 20%) mais elles sont d’un meilleur rendement. De plus, elles abaissent la facture de gaz de 20% et le retour sur investissement ne dépasse pas 5 ans.
Sinon, pour une installation récente ne disposant pas de récupérateur de chaleur et en fonction de l’encombrement de la chaufferie, il est préférable d’associer au générateur un récupérateur de fumées. Certaines sociétés proposent des chaudières à condensation pouvant atteindre 9 MW ce qui couvre largement les besoins de tout type de bâtiment (logement collectif, tertiaire ou industrie).